Véritable sujet de fond des dernières années dans le milieu de la mode, le débat entre les courbes voluptueuses des femmes rondes et le skinny des femmes pseudo-modernes fait rage. Sans choisir un camp, voici mes quelques pensées sur ce sujet qui divise alors que nous sommes toutes des…femmes.
Jusqu’en 2010, la femme « devait » être maigre
Clairement, dans le milieu de la mode, les créateurs et les influenceurs n’avaient qu’un seul mot à la bouche, à savoir « Maigre ». Les femmes des podiums, des campagnes publicitaires ou encore des grandes villes étaient maigres (certaines diraient minces…).
Ce diktat a été mis en place par une société qui n’acceptait pas les femmes « différentes », mais le pire était que jusqu’à il n’y a pas longtemps, les femmes posant pour vendre des vêtements n’avaient rien à voir avec les femmes qui les achetaient ! Autrement dit, les femmes voyaient une robe en taille 34/36, mais elles portaient un 40/42 (ce qui est la moyenne en France).
A part créer des problèmes psychologiques et nutritionnels à toute une génération, le milieu de la mode n’a pas servi à grand monde pendant toutes ces années. Le problème est que la « société » a pris ce message pour argent comptant comme s’il s’agissait de la norme. Et si tu dépasses de la norme, gare à toi…
Une révolution grande taille est en marche
Il y a peu de temps, je vous écrivais un article sur les hanches larges et la façon de s’habiller avec cet atout. Vous seriez surprise de savoir le nombre d’hommes qui préfèrent « largement » les femmes avec des formes, c’est-à-dire avec des hanches, des seins et un petit ventre. L’objectif n’est pas de cautionner le fait que certaines femmes soient rondes, mais bien d’accepter que le charme est bel et bien potentiellement chez toutes les femmes.
Il faut faire une différence entre les femmes qui se laissent aller et celles qui s’entretiennent. Cela ne dépend que de la responsabilité de chacune, et ce d’autant plus, que si une femme veut perdre du poids, les méthodes qui ont fait leurs preuves ne manquent pas.
La bonne question à se poser est la suivante : « Comment je me sens le mieux ? » Et non « Comment la société pensera que je suis la mieux ?». La différence est énorme puisque dans un cas je me sens bien et dans l’autre je dois faire en sorte que les autres se sentent à l’aise…